« Enter »

En 2002, au tout début des communications internet de masse, je me suis inspiré d’un ami déjà continuellement rivé derrière son écran pour créer cette sculpture. Lorsqu’on la regarde, on peut observer une déconstruction graduelle du sujet sous forme de pixels qui glissent et entrent, comme aspirés par l’écran. Ce mouvement contraste avec la posture statique appuyée sur un bras, tel le penseur de Rodin réactualisé. De là le titre de l’œuvre, qui fait référence de surcroît à la touche fondamentale du clavier, Enter, et nous invite à plonger au-delà de l’écran en visitant une autre dimension.L’intégration d’une lentille à travers le point de vue de l’ordinateur apporte une réciprocité entre l’homme et sa machine, une rencontre entre le réel et le virtuel, avec l’utilisation de l’anamorphose, caractéristique majeure de mon œuvre.

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« Enter »

In 2002, during the early days of mass Internet communications, I was inspired to create this sculpture by a friend who was already constantly glued to his screen. When you look at it, you can see a gradual deconstruction of the subject in the form of pixels sliding in and out, as if being sucked into the screen. This movement contrasts with the static posture, leaning on one arm, like Rodin's Thinker updated. Hence, the title of the work, which also refers to the fundamental key on the keyboard—Enter—and invites us to plunge beyond the screen and visit another dimension. The integration of a lens through the computer's point of view brings a reciprocity between man and machine, a meeting of the real and the virtual, with the use of anamorphosis, a major characteristic of my work.